Prophète en son pays ?

En famille, Notre-Dame du Travail, Paris 14e

L'évangile du jour : Matthieu 13, 54-58

En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu’ils étaient frappés d’étonnement et disaient : « D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N’est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d’où lui vient tout cela ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa propre maison. » Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi.

***

Ce texte a son parallèle dans l'évangile de Marc. Tellement humain :  celui qui revient des années plus tard, dans le pays qui l'a connu enfant, a du mal à s'arracher au poids du milieu familial, aux images que celui-ci a gardé de l'enfant et qui détonnent avec celle de l'homme fait, à la réputation flatteuse, qui le précède. La scène est très humaine, trop humaine. Il y a un hiatus que même Jésus n'arrive à surmonter. Il se sent méprisé et quelque peu impuissant. Ce que constate aussi Luc, c'est que les « miracles », ce n'est pas automatique : tout fils de Dieu qu'il est, son pouvoir de guérison ne répond qu'à la foi de celui ou celle qui l'interpelle. Pour un miracle, il faut être deux !

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