Guérisons

 

sarcophage d'Adelphia, musée archéologique de Syracuse.

L'évangile du jour : Matthieu 9, 18-26

En ce temps-là, tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples.

Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par derrière et toucha la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée.
Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. Et la nouvelle se répandit dans toute la région.

***

L'évangile de Marc, à l'origine de la tradition synoptique, est souvent le plus bref. Pourtant ici, c'est Matthieu qui fait en 9 versets le récit le plus dépouillé de cette double guérison, imbriquées l'une dans l'autre. On comparera à Marc 5, 21-43, qui fourmille de détails, précise le nom du notable, Jaïre, et son titre, « chef de synagogue » et maintes circonstances de ces deux « miracles », qui pouvaient suggérer que Jésus n'était pas omniscient, comme lorsqu'il demande : « qui m'a touché ? » après que la femme a saisi son vêtement. Matthieu ignore cette interrogation de Jésus, ne désigne pas la force qui est sortie de lui ; la femme, comme la jeune fille, sont guéries immédiatement. Son pouvoir de guérison s'exerce sans délai sur celui qui croit en Lui.


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