Un sacré cœur
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L'Église catholique fête aujourd'hui 7 juin le Sacré-Cœur de Jésus. Cette dévotion, dans laquelle Sainte Marguerite-Marie Alacoque s'est particulièrement illustrée, repose en grande partie sur ce passage de la crucifixion où un soldat s'assure de la mort de Jésus d'un coup de lance dans le côté (plutôt que de lui briser les jambes) : de ce côté sort de l'eau et du sang, deux fluides qui vont symboliser rapidement dans la mystique chrétienne, tantôt ensemble tantôt séparément, la vie – l'eau - donnée en surabondance par le Christ comme prix – le sang - de son sacrifice. Étrangement, toute la peinture religieuse d'inspiration chrétienne représente cette plaie sur le côté droit de Jésus. Est-ce afin de laisser son cœur intact, libre d'être ouvert « au gré » de Marie sa mère, selon l'étonnante prière à Notre-Dame du Sacré-Coeur d'Issoudun, dans la version que m'en a léguée Albertine Foulonneau, ma grand-mère maternelle, en me faisant à l'âge de 2 ans « associé » à son Archiconfrérie ?
Jean a ici le souci de montrer qu'il a vu et qu'il est donc un témoin oculaire authentique de la mort de Jésus et il prend soin d'étayer son témoignage sur les Écritures que les conditions de la mort de Jésus accomplissent en plénitude.
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