Lorsque l'enfant paraît

 

L'adoration des bergers, Notre-Dame de Lorette (Paris IXe)

L’évangile du jour (Luc 2, 16-21)

En ce temps-là, les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé.

Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.

 

***

 

Selon la liturgie catholique, le temps présent est encore « l’octave de la Nativité ». Dans la galerie des personnages qui s’agitent autour du nouveau-né, Luc a fait des bergers les premiers avertis, eux qui veillaient la nuit sur leurs troupeaux. C’est un ange qui leur est apparu, enveloppé dans la grande clarté que leur faisait la gloire du Seigneur et, dès ce faire-part céleste délivré, ils se sont mis en route vers Bethléem avec leurs bêtes. Ce qu’ils ont entendu, ils le racontent dans la crèche, aux parents et à tous ceux qui sont là. Et ils voient eux-aussi l’enfant, ce « sauveur qui est le Christ Seigneur ».) (Lc 2, 11). Comment imaginer qu’un bébé couché dans une mangeoire va sauver le monde ? Pourtant le voici, déjà circoncis et nommé, Jésus, « Dieu-sauve », selon le conseil de l’ange Gabriel. L’aventure (re)commence.

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