« Mes paroles ne passeront pas »

 


L’évangile du jour (Luc 21, 29-33)

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : « Voyez le figuier et tous les autres arbres. Regardez-les : dès qu’ils bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.

***

L’ensemble des textes qui clôturent l’année liturgique renvoient à la fin des temps et au jugement dernier. Ce texte de Luc en est un nouveau témoin. Luc vient d’énumérer une succession de signes dramatiques sur terre et dans les cieux qui manifesteront l’imminence des temps derniers et conséquemment l’advenue du Royaume des Cieux. « Que ton règne vienne » récitent les chrétiens dans le Notre Père. Ce désir, qui se fait cri – « Viens ! » - à la fin du livre de l’Apocalypse, à la toute-fin donc de la Bible chrétienne, va se transformer ce dimanche en attente du nouveau-né qui sauvera le monde. Un nouveau cycle liturgique recommencera, fondé sur le mélange de déception et d’espérance qui clôt le précédent.

Jésus fait une promesse qui ne sera pas tenue sauf si l’on décide que la destruction du Temple en 70 par Titus, le fils de l’empereur romain Vespasien, est cet événement qu’il avait annoncé et que les premiers chrétiens ont vécu. Ce qui expliquerait la phrase : « cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive. » Quoiqu’il en soit, nous sommes les nouveaux qui attendons son retour tout en nous apprêtant à fêter sa venue dans la nuit de Noël.


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